Vous ne pouvez pas toujours compter sur les employeurs pour vous présenter tous les droits, repos et congés ou encore compensation auxquels vous pouvez prétendre. Pour assurer le bon fonctionnement et la rentabilité de leur activité, ces derniers auront tendance à vous inciter à travailler davantage. Il n’empêche que vous devez vous tenir informer des choses. Voici donc quelques renseignements qui peuvent vous être utiles.
Le repos compensateur de remplacement
Vous avez effectué des heures supplémentaires au cours de la semaine ? Ce peut être en remplacement d’un collègue ou sur demande de votre employeur ? Il vous sera proposé de les payer en supplément à votre salaire avec un bonus de 50 à 100% selon le cas.
Cependant, pour des raisons de santé, trop travaillé, même si vous avez besoin d’argent, n’est pas recommandé. Il existe donc une autre solution pour compenser ces heures sans les avantages numéraires. C’est le repos compensateur de remplacement. Vous y avez droit dès lors que vous dépassez les 35 heures de travail par semaine.
Attention cependant, ce repos compensateur ne doit pas être uniquement de votre chef. Vous devez avoir l’autorisation de votre employeur pour réaliser les heures supplémentaires en question avant de demander une compensation.
Une réduction du temps de travail ou RTT
Vous avez également droit à plusieurs heures de RTT par an pour vous permettre de gérer votre vie personnelle. Ces jours de repos ne seront pas déduits de votre salaire. Ils sont payés à 100%. Néanmoins, il y a quelques conditions à respecter.
Vous ne devez pas vous contenter de vous absenter sous prétexte que vous avez droit à une RTT par mois. Faites-en la demande auprès de l’administration des Ressources Humaines de l’entreprise. Elle statuera s’il est possible de se passer de vous à telle ou telle date en fonction aussi de l’organisation de l’entreprise. Votre jour de repos ne doit pas impacter sur le fonctionnement de la société.
Par ailleurs, sachez que le nombre de RTT dont vous disposez par mois ou par an varie d’une entreprise à une autre. Informez-vous en consultant la convention collective de votre employeur.
Les congés de décès
En cas de perte d’un être cher, d’un membre de la famille, vous avez également droit à un congé de décès. Ce dernier ne sera pas déduit de vos congés ou repos habituels. Vous pouvez le demander le jour même de l’enlèvement ou pendant la période qui suit.
Les employeurs n’autorisent ce genre de congé que pour la perte d’un être proche : un conjoint, un enfant ou un parent. La durée de celui-ci varie en fonction de la gravité de la situation. Pour un parent ou un frère ou une sœur, c’est généralement de 3 jours. Pour un enfant ou un conjoint, vous pouvez être autorisé à vous absenter plus. Posez directement la question à votre RH.
Rien ne vous empêche de cumuler vos congés de décès avec le reste de vos compensations d’heures supplémentaires ou vos congés pour avoir plus de temps en famille après cet évènement tragique. Dans ce cas, vous devez aussi le préciser aux responsables RH.